29 janvier 2011

Challenge God save the livre

Voilà un nouveau défi pour cette année 2011 auquel je participe. God save the livre est organisé par Antoni.


Le but ici est de lire au moins un livre, nouvelle (minimum quatre-vingts pages) ou roman d'un auteur Anglais. Le challenge se déclinera par la suite en plusieurs catégories :

La catégorie "Dirty Harry" : un livre lu
La catégorie "Prince Charles" : cinq livres lus
La catégorie "Prince William" : dix livres lus
La catégorie "Lady Di" : quinze livres lus
La catégorie "The Beatles" : vingt livres ou plus
La catégorie "Queen Mom" : au moins un livre lu en VO.
 
Le challenge commencera le 1er février 2011 et prendra fin dans un an en 2012. 

22 janvier 2011

Les vampires de Manhattan - Melissa de la Cruz


J'ai profité de la sortie en Livre de Poche (le 12 janvier) du premier tome de la saga de Melissa de la Cruz, Les vampires de Manhattan, pour l'acheter. J'avais aussi envie d'un bouquin facile sans prise de tête après des lectures passées assez éprouvantes. Je ne m'attendais à rien d'exceptionnel ici. Bon... la couverture fait très fifille, berk. 

Le lecteur est propulsé à New-York, dans Manhattan au lycée très chic Duchesne où n'est admise que l'élite de la jeunesse new-yorkaise. Là-bas, les jumeaux Mimi et Jack Force, beaux, riches et glamours à souhait, y sont roi et reine, tandis que d'autres comme Theodora Van Alen et son ami Oliver ne sentent pas à leur place. Pourtant, Theodora, Mimi, Jack et bien des élèves ont un point commun : ce sont des sang-bleu, des vampires immortels se nourrissant de sang humain. Cette immortalité va toutefois être remise en cause le soir où Aggie, une élève de Duchesne, une sang-bleu, est retrouvée sans vie, vidée de son sang. Theodora est alors déterminée à découvrir la vérité, quelqu'en soit le prix.


Le gros point fort de cette série, c'est la plume de l'auteure. En effet, Melissa de la Cruz écrit très, très bien : c'est frais, fluide, léger. J'ai pris un vrai plaisir à cette lecture.

En débutant le roman, je me suis vite demandée : "Mais dans quel monde je suis tombée ?" Superficiel. Voilà le premier adjectif qui m'est venu à l'esprit. On ne peut pas m'en blâmer puisque tout donnait cette impression. Les personnages, tous sans exception, sont pleins aux as, beaux à tomber par terre (Theodora est "extrêmement jolie", Jack est "tellement beau"... est-ce un crime d'être quelconque ??), intelligents et tout le tralala. Stéréotypé. Cliché, cliché. J'atteins le premier palier d'agacement pour passer au second lorsque bientôt, je lis une phrase du genre "elle faisait partie de ces gens qui avaient la chance de manger ce qu'ils voulaient sans grossir". Ensuite, entre irritée et amusée, je lis des descriptions au microscope des tenues. Couleur, matière, et la marque (je n'en connaissais aucune), il ne faut pas l'oublier, c'est hyper important. "Elle portait un pull rose en cachemire de chez Truc-Bidule qui faisait fureur durant cet hiver, assorti à de sublimes talons très à la mode de Machinchose." C'est la même rengaine, dès qu'il y a une soirée (même lors des enterrements!), on a droit à l'inventaire des fringues ultra tendance des personnages. Un petit détail m'a fait tiquer lors d'une description vestimentaire parmi tant d'autres : " (...) vêtue d'une robe en soie de chez Blalabla, EVIDEMMENT", le "évidemment" est de trop ici, comme si porter une robe de la marque Tex de chez Leclerc ou autre, est un blasphème! (Bien sûr, l'héroïne Theodora n'est pas comme les autres. Elle préfère cultiver un look "vintage". Elle est même castée comme mannequin dans le livre (passage inutile d'ailleurs avec le shooting photo après pff) et qualifiée de petite Kate Moss, wahh!) Je crois que l'effet escompté par l'écrivain était de faire rêver ces jeunes lectrices de quinze, seize ans ou plus qui doivent être (selon l'auteure) déjà attirées par cet univers bling-bling, on-est-tous-trop-beau-on-est-tous-trop-riches. Ben, ça a eu l'effet inverse sur moi, tant pis. Autre point : je n'ai pas réussi à m'attacher à  un des personnages. Ce ne sont que des esquisses, ils ne sont pas assez travaillés. On voit des ébauches de caractère sans aucun défaut.

Mais, le roman prend un nouveau tournant suite à l'assassinat d'Aggie. Là, ça devient palpitant. Le ton est donné. L'intrigue commence à devenir intéressante lorsqu'on parle de vampires, les fameux sang-bleu. L'histoire gagne alors en profondeur, et se démarque de la plupart des romans vampiriques. Les sang-bleu sont des anges déchus bannis du Paradis, condamnés à arpenter la Terre en immortels en quête du pardon. Afin d'effacer leur pêché, ils se dévouent à l'art, à la culture et la nature en y investissant de l'argent, en organisant des fêtes de charité. Malheureusement, tous les sang-bleu n'ont pas suivi cette voie, et ont mal tourné (je n'en dis pas plus!). Dès lors, les sang-bleu apparaissent comme fragiles : ils ne sont plus les chasseurs, mais les proies. L'auteure a construit autour d'eux un univers riche, recherché et original : les Familiers, les différents cycles dans la vie d'un vampire, l'immortalité de leurs âmes... Le récit de l'arrivée du bateau Mayflower à Plymouth par Catherine Carver, la disparition de la colonie Roanoke apportent son lot de réponses mais aussi de mystères. Bien sûr, le zeste d'amour ne manque pas, sans avoir une place centrale dans l'histoire (ce qui change de la plupart des livres, où tout est centré sur l'amourette impossible entre une humaine et un vampire/loup-garou/zombie/ange...).

Si l'on fait abstraction du côté "strass et paillettes, l'argent tombe du ciel", c'est un premier tome que j'ai bien aimé. Ce fut un bon moment détente. Si vous cherchez un premier contact avec les vampires, Les vampires de Manhattan sont un bon point de départ.

21 janvier 2011

Challenge Regardes ce que tu lis

Je suis motivée plus que jamais cette année donc, je me lance dans quelques challenges dont celui-ci !




Challenge Regardes ce que tu lis organisé par Nodreytiti, membre de Livraddict!

Le but de ce challenge est de lire des livres qui ont une adaptation cinématographique (films, documentaires, dessin animés, téléfilms). Il faut donc lire le livre et regarder l’adaptation qui lui correspond dont on publiera un billet sur son blog. Ceux qui ne possèdent pas de blog peuvent aussi participer!

Les règles :
-          Tout d’abord, il sera illimité dans le temps, afin que ce soit un plaisir plutôt qu’une contrainte.
-          De poster sur son blog son billet sur le livre avec votre avis sur le film en y insérant le logo du challenge.
-          De laisser sur le post de Livraddict (ici!), un commentaire avec le lien de votre article (et de mettre sur l'article le logo du challenge).
Nodreytiti a crée plusieurs catégories :
-          1 livre/1 adaptation : petit joueur
-          3 livres/3 adaptations : peut faire mieux
-          5 livres/5 adaptations : encore un petit effort
-          7 livres/7 adaptations ou plus : the best
Voici la page récapitulative sur le blog de Nodreytiti ;)

Je vise 5 livres/5 adaptations... pour l'instant. V'là ma petite liste :
- Le rouge et le noir de Stendhal et le téléfilm de 1998 Fait
- Et après... de Guillaume Musso et l'adaptation de 2009
- Ensemble, c'est tout d'Anna Gavalda et l'adaptation de 2007
- Pars vite et reviens tard de Fred Vargas et l'adaptation de 2006
- Elle s'appelait Sarah de Tatiana Rosnay et l'adaptation de 2010
- Orgueil et Préjugés de Jane Austen et l'adaptation de 2005 Fait  
- La nostalgie de l'ange d'Alice Sebold et l'adaptation de 2009 Fait

16 janvier 2011

Lettre à mon ravisseur - Lucy Christopher



Acheté après avoir lu l'avis d'une blogueuse. Acheté parce que la curiosité me piquait. Acheté avec l'envie de savoir ce que renfermaient ces pages. 

Gemma, jeune fille anglaise de seize ans, attend patiemment son vol à l'aéroport de Bangkok en compagnie de ses parents. A la cafétéria, un bel inconnu lui offre un café, tous deux s'attablent, discutent pendant que Gemma sirote tranquillement son café, ou plutôt, sa drogue. Comment pouvait-elle s'en douter ? Comment pouvait-elle soupçonner Ty, ce jeune homme à la beauté sauvage, et aux yeux bleus fascinants ? Là, il la kidnappe, la déguise, et l'emmène au fin fond d'un désert australien.

Je n'ai pas pu lâcher ce livre, les pages défilaient à une vitesse hallucinante. Je voulais savoir ce qui se passait, comment l'histoire allait se terminer le plus vite possible, comme si c'était un besoin vital.
Ce livre, c'est de la psychologie à l'état pur, c'est de la parfaite manipulation, c'est une emprise incroyable. Retournée, bouleversée, hantée : voilà ce que m'a fait ce roman.

L'auteur a le don de faire ressentir au lecteur les émotions les plus exacerbées à travers des mots simples, une manière d'écrire qui ne paie pas de mine mais d'une force saisissante. J'ai été happée dès les premières pages. Je me suis sentie vraiment proche de Gemma, je me suis tellement attachée à elle : une phénomène inouïe d'identification au personnage. J'ai été submergée par les sentiments de Gemma. Ses angoisses, sa révolte, ses doutes, son dégoût. J'absorbais tout comme une vulgaire éponge. 
Au début, elle tente par tous les moyens de s'échapper de cet endroit maudit, et surtout de s'éloigner de lui, Ty qu'elle s'imagine tuer de mille et une façons. Mais, elle enchaîne les échecs, et se heurte brutalement à la réalité : sans lui, elle ne pourra jamais partir d'ici. Je pensais que d'une manière ou d'une autre, elle parviendrait à fuir. Eh bien, non. Le paysage qui s'étend autour de la prison de Gemma se ressemble en tout point à part quelques maigres plantes rabougries ici et là. Aucun repère, rien, strictement rien. Le lecteur fait face à la vérité comme Gemma : la porte de la liberté ne s'ouvrira que si Ty le veut.

Ty, c'est la porte de sortie, mais aussi le seul contact humain à des kilomètres à la ronde. Le monde de Gemma commence à tourner autour de lui. Au début, on ne peut s'empêcher de le haïr : c'est un tordu, un psychopathe qui enlève des pauvres filles. Eh bien, non. C'est là tout le hic de l'histoire. Ty, sans être sain d'esprit, n'est pas un fou furieux : c'est quelqu'un de doux, de séduisant (malheureusement pour Gemma qui n'arrête par de répéter qu'il a une superbe musculature pff), de sauvage, ayant traversé une enfance difficile. Sa mère l'a abandonné, son père s'est noyé dans l'alcool pour finalement y succomber. Après l'aversion vient la compassion, voire l'amour. Gemma se sent "coupable", elle devrait le détester (nous aussi d'ailleurs!), mais tout la pousse au contraire. Le Ty amoureux du sable, du désert, de chaque rocher, des étoiles dans le ciel. Le Ty se zébrant sa peau de peinture, artiste à fleur de peau. Le Ty qui clame l'avoir sauvée de parents aveuglés par l'argent qui veulent l'envoyer en pension, d'amis qui ne sont pas vraiment ce qu'ils prétendent, d'une vie qu'elle ne désire pas. (En fait, Ty mentait à propos de tout, des sois-disant conversations qu'il avait entendu entre les parents de Gemma. C'est un fin manipulateur!) 
Amour mêlé à de la répugnance, car Ty l'observait depuis plusieurs années, amour teinté de haine pour l'avoir ainsi arraché à sa famille, pour avoir mis fin à sa vie. Le mot amour ne devrait pas apparaître dans ce livre, pourtant il est présent. Amour entre kidnappée et kidnappeur ? C'est malsain. Toutefois, ce sont des sentiments flous qui se mélangent, on peut se demander si c'est de l'amour. Si ce n'est pas du syndrome de Stockholm ? Juste de la pitié ? Ce que l'on sait, c'est que quelque chose naît entre Ty et Gemma ; une relation étrange se tisse entre ces deux êtres écorchés, Ty voulant garder Gemma pour toujours, et Gemma qui veut le fuir mais en même temps se trouver près de lui. Même Gemma ne sait pas ce qu'elle éprouve à la fin. 

Je me suis dit "Est-ce que ce crétin ne pouvait tout simplement pas aller lui parler ? Tout aurait été différent." (Ty habitait à côté de chez Gemma.) Il m'a vraiment peiné...

La fin est incertaine. Mais, je crois qu'elle est suffisante (même si on reste sur sa fin!), aller jusqu'au bout aurait été inutile, pire stupide. Parce que l'on sait comment ça Doit se terminer, autant dans ce livre, que dans la réalité.


Un livre saisissant par la beauté et la cruauté des paysages qu'il renferment (le désert australien, les nuits australiennes...), par la relation extrême que noue Gemma avec Ty. Un concentré d'émotions aussi vives les unes que les autres. Une jolie claque, en fait. Un souvenir marquant qui va surement me hanter durant quelques jours.

14 janvier 2011

Le Rouge et le Noir - Stendhal


Voilà un roman acheté parce qu'il figurait sur la liste des œuvres facultatives de Français. Après une première tentative de lecture (arrêt net au bout d'une centaine de pages...), je me suis relancée à l'attaque de ce classique la semaine dernière.

Bon, côté couv, rien à dire : elle est moche comme la plupart des couvertures de classiques. En même temps, lorsqu'on lit ce genre de bouquins - les classiques - la beauté de la couverture est la dernière des préoccupations.



L'auteur nous raconte ici le parcours d'un jeune homme de dix-huit ans habitant Verrières, Julien Sorel, fils de charpentier, animé d'une ambition à toute épreuve. Celui-ci est engagé chez les de Rénal comme précepteur pour les enfants. Rapidement, il se met en tête de séduire Madame de Rénal qui succombe sans mal à la tentation. Ensuite, pour éloigner l'amant indésirable, Julien est envoyé au séminaire de Besançon où il fait la connaissance de l'abbé Pirard. Après plusieurs mois passés au séminaire, Julien se voit proposer une place de secrétaire auprès du marquis de la Mole ; il accepte sans hésiter, voyant cette offre comme un raccourci vers sa gloire future. Il tombe alors amoureux de la fille du Marquis, Mathilde, qui sera le second amour de sa vie.



Le première partie s'étend de l'arrivée de Julien chez les de Rénal à sa sortie du séminaire. La seconde se concentre sur la vie qu'il mène à Paris en tant que secrétaire du marquis. En dépit de quelques longueurs, le livre premier (la première partie) reste mon préféré en enlevant le passage du séminaire qui a failli me faire refermer le livre tellement il m'a ennuyé. L'atmosphère y est gai, sincère, ce que ne dégage pas le livre second. En effet, l'ennui de la noblesse dans les salons, l'hypocrisie polie de ces gens dégoulinent des pages. Les moments où Stendhal détaille les soirées à l'hôtel de la Mole accompagnées des discussions et critiques en tout genre, le bal je ne sais plus où, tous ces moments là sont assez assommants. Il y a un évènement que je n'ai pas du tout compris : c'est la réunion secrète du Marquis avec plusieurs autres personnages. Le but de la réunion ? Pourquoi Julien devait-il fuir après ?

Les chapitres courts permettent une lecture facile et fluide, grandement aidée par le style de l'auteur : l'écriture de celui-ci est "actuelle". Sans descriptions de plusieurs pages... Par contre, les inclusions de l'écrivain m'ont vraiment perturbé (notamment un passage où il cite l'éditeur et un débat qu'il a avec...). Je ne sais pas si Stendhal recherchait un effet de style ou quelque chose comme ça, en tout cas, c'est raté. J'avais envie de dire : "Stendhal, tu me gâches la lecture là, oust!!".

Julien Sorel est vraiment fascinant. C'est un personnage orgueilleux qui accomplit tout pour parvenir à ses fins. Toutefois, il peut se révéler très naïf et gauche, surtout parmi l'entourage des de la Mole. Ce qui rend ce personnage si riche, c'est son côté insaisissable, imprévisible, et au combien calculateur. Il décide de séduire Madame de Rénal seulement par orgueil. Ainsi, il se donne le sentiment d'être supérieur à son mari, qui est beaucoup plus riche que lui, d'un rang plus élevé. Chacun de ses gestes, paroles est murement réfléchi. Ce qui m'a amené à le détester au début, pour l'apprécier à la fin: c'est un idiot aveuglé par l'ambition. En revanche, il m'a vraiment agacé quand il s'apitoyait sur son sort car sa chère Mathilde ne l'aimait plus. Pfff, les déboires amoureux durent une centaine de pages, sans parler des stratagèmes qu'il met en place pour la reconquérir, j'en ai ma dose. L'évolution du personnage en est gâchée.

Venons-en aux deux femmes de sa vie. Louise (Mme de Rénal) et Mathilde aux antipodes. Madame de Rénal m'a touché. Douce, innocente, fragile, découvrant pour la toute première fois l'amour avec Julien, culpabilisant ensuite. Elle est adorable. Melle de la Mole peut être qualifiée de casse-pied capricieuse. Les revirements, changements d'avis, sauts d'humeur dans son "amour" pour Julien. Elle l'aime, puis au bout de huit jours, pouf abracadra, l'amour s'est envolé. Elle joue ce jeu deux fois ! C'est l'orgueil qui guide ses excès; en cela, elle ressemble à Julien. J'ai noté un tendance étrange  chez elle : plus Julien se montre prévenant à son égard, moins elle l'aime. Elle est tout de même attendrissante à la fin. Euh, les descriptions sur son immense beauté sont servies en tartines: son port de reine, sa démarche altière, son cou d'albâtre... Oui, on a compris elle est à tomber :o) Je pense que Julien les a aimé sincèrement, autant l'une que l'autre (sauf au début de leur relation!). 

Ce n'est pas que je n'aime pas les histoires d'amours - bien au contraire - mais, elles avaient peut être une place trop importante dans ce roman. Le moteur de l'œuvre était l'ascension sociale avec pour essence l'ambition de Julien : ça fonctionnait, j'étais vraiment curieuse de savoir jusqu'où Julien allait grimper dans la hiérarchie. Mais bon, vu que le livre se centrait par la suite sur son désespoir amoureux en répétant bien qu'il n'avait plus le feu de l'ambition, le tout avait perdu de son intérêt. L'auteur aurait pu aller loin avec cette association pourtant, dommage!

La fin est parfaite, l'écrivain ne pouvait pas faire mieux.

Je suis contente d'avoir terminer Le Rouge et le Noir, ça commençait à devenir long! Je ne dirais pas que j'ai aimé, mais  plutôt que c'est un roman bien construit avec des personnages vivants, instructif (je me suis renseignée sur le contexte politique et religieux de l'époque avec les jacobins, jansénistes...) et intéressant.

Note : 13/20 



Après avoir lu Le rouge et le Noir, j'ai regardé l'adaptation de 1998 : un téléfilm français de Jean-Daniel Verhaeghe avec pour acteurs principaux Kim Rossi Stuart (Julien Sorel), Carole Bouquet (Mme de Rénal) et Judith Godrèche (Mathilde de La Môle).

Le téléfilm est découpé en deux parties comme le livre : la première partie s'étale de l'entrée de Julien comme précepteur chez le maire de Verrières jusqu'à son séjour au séminaire, et la seconde relate son quotidien chez le marquis de la Mole à Paris. Chacune dure 1h45 environ.

Cette adaptation est fidèle au roman, surtout la première partie (sauf à propos de Mme Derville qui dans le roman n'encourage pas Mme de Rénal à une amourette avec Julien), avec un petit bémol pour la seconde que j'ai trouvé un peu bâclée. Si je n'ai pas grand chose à redire de ce côté, du côté de Julien, c'est une autre histoire. J'ai trouvé l'acteur qui l'interprétait fade, il ne dégageait pas dans son jeu l'ambition du Julien Sorel du livre. Et, pour la ressemblance physique (à part le fait qu'il soit beau), c'est zéro pointé. En revanche, Carole Bouquet était une parfaite Mme de Rénal, comme je l'avais imaginé, douce et innocente. Elle a fait un sans faute. Judith Godrèche a réussi à incarner Mathilde de la Mole, mais quand elle parlait, elle nous ramenait au XXI siècle avec ses "j'le f'rais pour toi" ("je le ferais pour toi"). Elle parlait comme à notre époque ^^' J'ai beaucoup aimé l'acteur qui jouait le comte Altamira avec des répliques drôles et piquantes à la fois, il était irréprochable.

Je n'ai pas été transportée plus que ça par cette adaptation. Bon, je l'ai vu... mais si je ne l'avais pas vu, j'aurais vécu sans regret. C'était bien : les robes étaient très belles, les lieux de tournages aussi, mais c'est tout. 


Un nouveau départ

Mon bateau est enfin arrivé à bon port...
Je reconstruis mon coin lecture ici, c'est mon nouveau chez moi. Raison du déménagement : cette plateforme offre bien plus de possibilités, est tellement plus conviviale!
Je me présente: Bookaholic ou Book, mordue de lecture depuis toute petite. Je vous ferais partager mes coups de cœur, mes déceptions, mes impressions sur chacune de mes lectures (et à l'occasion de mes visionnages de films).